Le VTT est un sport profondément ancré dans la nature. Quelle place lui accordes-tu ?
J’ai grandi dans le Val d’Illiez et le VTT est le premier sport que j’ai pratiqué. J’habitais dans un chalet, mes parents avaient des animaux, j’ai donc très vite créé des liens forts avec la nature. Aujourd’hui, je défends toujours aussi ces valeurs du respect de l'environnement et du respect mutuel. Je copréside notamment l’initiative Fair Trail Valais, qui promeut le respect entre randonneurs, vététistes, agriculteurs et la nature. On a mis en place un système de pictogrammes et d’ambassadeurs pour rappeler les règles de bonne conduite. Le Valais est une région magnifique, avec des sentiers ouverts à tous. Mais il y a quand même des règles qu’il est bon de rappeler pour assurer une bonne cohabitation dans nos alpages et nos montagnes.
Quel rôle jouent les partenaires comme Alpiq dans un événement comme les Mondiaux ?
Un rôle clé. Alpiq a cru en notre projet dès 2022, à une époque où, suite au COVID, peu d’entreprises osaient s’engager. Leur soutien nous a donné une énorme confiance. Dans le cadre de notre collaboration, nous avons découvert que nous partageons les mêmes valeurs : durabilité, ancrage local, respect de l’environnement. L’organisation des Championnats du monde de VTT est petite, mais nous avons une quarantaine de communes à nos côtés. Nous avons ainsi pu créer des liens forts entre les communes, nos partenaires et notre organisation.
Comment fais-tu pour recharger les batteries ?
Je suis quelqu’un de généreux, qui donne sans compter, mais j’ai besoin de moments calmes. Ma famille, mon jardin, et bien sûr le vélo sont mes refuges. J’aime partir rouler avec ma femme, ou jouer avec mes enfants le week-end. Ça m’aide à remettre de l’ordre dans mes idées et à garder le rythme dans une année aussi endiablée que celle-ci. Je suis quelqu'un d’assez calme à l'extérieur, mais un petit peu plus préoccupé à l’intérieur.
Un dernier mot pour celles et ceux qui aimeraient se mettre au vélo ?
Il ne faut pas hésiter ! Le vélo, c’est fantastique, rien que pour se déplacer d’un point A à un point B pour commencer. En Valais, on a des clubs partout, qui apprennent aux enfants à rouler en toute sécurité, dès 5 ans. Pas besoin de viser la compétition. L’important, c’est de prendre du plaisir. Et si une passion naît, les clubs sont là pour accompagner les futurs champions.