La journée de l'hydraulique organisée le 29 août prochain sera marquée par l'ouverture au public d'une cinquantaine d'aménagements en Suisse, dont six faisant partie du Groupe Alpiq :
- Le barrage de la Grande Dixence (Grande Dixence SA, Valais)
- Le barrage d'Emosson (Electricité d'Emosson SA, Valais)
- La centrale de Veytaux (Forces Motrices Hongrin-Léman SA, Vaud)
- La centrale au fil de l'eau de Gösgen (ATEL HYDRO, Soleure)
- La centrale de petite hydraulique de Murkart (Isento AG, Thurgovie)
- La centrale hydroélectrique de Lucendro (ATEL HYDRO Ticino SA, Tessin).
Un pilier renouvelable essentiel de l'approvisionnement du pays Grâce à sa topographie favorable et à son niveau de précipitations important, la Suisse a, dès l'après-guerre, développé une production électrique majoritairement renouvelable et exempte d'émissions de CO2. L'hydraulique représente aujourd'hui 56% de la production électrique du pays, soit quelque 38 milliards de kWh par an. Plus de la moitié de cette production provient des centrales à accumulation (énergie de pointe) et le solde des centrales au fil de l'eau (énergie en ruban).
Une énergie flexible et complémentaire au développement des nouvelles énergies renouvelables Les barrages à accumulation - et plus particulièrement les centrales de pompage-turbinage – constituent aujourd'hui encore le seul moyen de stocker de l'énergie. La grande flexibilité de leur production est ainsi utilisée pour répondre aux pointes de la consommation et au réglage du réseau électrique suisse et européen. Ces besoins en énergie de réglage, soit l'énergie nécessaire pour équilibrer en tout temps le niveau de consommation et de production sur le réseau électrique, ne cessent de croître en raison principalement du développement actuel et futur des nouvelles énergies renouvelables en Suisse et en Europe. Directement dépendantes des conditions météorologiques, les éoliennes et les installations solaires enregistrent une production irrégulière qui doit être complétée par un apport en énergie de réglage. Avec leurs barrages, les centrales hydroélectriques de pompage-turbinage offrent une solution immédiate et efficace pour combler ces baisses de production.
Un potentiel de développement de l'ordre de 3 milliards de kWh Selon swisselectric, la Suisse devra faire face à un déficit de production de l'ordre de 30 milliards de kWh d'ici à 2035, en raison de l'arrêt programmé des centrales nucléaires suisses et de l'arrivée à échéance des contrats d'importation à long terme. Pour pallier cette pénurie, la Confédération a adopté en 2007 une stratégie énergétique basée sur 4 piliers, dont le développement des énergies renouvelables et de l'hydraulique en particulier. Avec un potentiel de développement réel estimé à environ 3 milliards de kWh, soit 10% du déficit de production annoncé, l'hydraulique apportera une contribution indispensable mais limitée. La résolution du défi énergétique de la Suisse devra ainsi reposer sur le développement d'un mix de production diversifié intégrant la construction de grandes centrales, conformément à la stratégie du Conseil fédéral.
L'hydraulique : plus de 50% de la production suisse d'Alpiq Née de la fusion entre deux acteurs majeurs de l'hydraulique en Suisse, Alpiq couvre un tiers des besoins en électricité du pays. Sa production sur sol helvétique est à plus de 50% d'origine hydraulique. Près du 75% de la puissance installée hydraulique du Groupe, soit 2'160 MW, se situe au cœur des Alpes valaisannes. Alpiq exploite 24 aménagements hydrauliques, soit 18 à accumulation et 6 centrales au fil de l'eau.
Près de 3 milliards de projets d'investissements dans l'hydraulique En Suisse, les projets d'investissements d'Alpiq menés conjointement avec d'autres sociétés de partenaires s'élèvent à quelque CHF 2,8 milliards à terme, dont CHF 1,2 milliard à charge d'Alpiq. Le 84% du total de ces investissements, soit près de CHF 2,4 milliards, portent sur la construction de nouvelles installations et le solde, soit quelque CHF 440 millions, sur la réhabilitation d'aménagements existants.